POURQUOI L'AFRIQUE RESTE EN RETARD POUR SON DEVELOPPEMENT?

L'AFRIQUE NOTRE GRANDE PREOCCUPATION

De nos réponses aux deux questions fondamentales qui motivent la rédaction de cette réflexion, il ressort que les raisons qui justifient l'urgence de constituer les Etats-Unis d'Afrique contiennent l'essence des grands obstacles qui font tourner l'Afrique en rond. A travers ces quarante raisons, nous voulons mettre en relief les véritables obstacles au développement sociopolitique, économique, culturel... du continent. C'est donc un appel aux Africains, qui qu'ils soient, de se lever comme un seul homme pour lancer véritablement le développement du continent. Car comme l'a si bien dit Edgard PISANI " Le développement ne se négocie pas ; il se pense, il se veut, il se met en œuvre, il se vit " , nous, Africains, devons nous engager résolument à ne plus négocier notre indépendance pour notre développement mais à la penser, la vouloir, la mettre en œuvre et surtout  la vivre énergiquement.** Cette liste de raisons n'est certainement pas exhaustive. Nous les présentons en six différentes catégories. 

Il faut constituer les Etats-Unis d'Afrique pour les 40 raisons suivantes:

RAISONS HISTORIQUES               
1- Pour réorienter l'horizon vers lequel le passé nous destine.               
2- Pour reconstruire un peuple et un continent, divisé depuis Berlin en absence de tout Africain, en refusant solennellement  les clauses du congrès de Berlin, causes lointaines et fondamentales de la banalisation, de la balkanisation, de la précarisation et du retard de l'Afrique.
3-  Pour que l'Afrique fasse une véritable rupture avec son passé en ayant foi enfin en elle-même afin de guérir de sa maladie la plus grave : l'ignorance de ce qui doit faire son progrès.               
4- Pour réaliser le rêve de tout un peuple et des grandes âmes africaines.               
5- Pour que l'union fasse la force et que l'unité fasse la puissance.               

RAISONS POLITIQUES ET STRATEGIQUES               
6- Pour être enfin un peuple uni, libre et souverain pour une indépendance politique, sociale, économique, etc.
7- Pour que l'Afrique devienne la prochaine puissance du monde.
8- Pour exiger une place au Conseil de Sécurité à l'ONU.
9- Pour que l'Afrique cesse d'être la grande prostituée de tous les temps (errante derrière des idéologies, dans des fiançailles de toute sorte, tournant en rond, etc.)
10- Pour que les Etats africains cessent d'agir en rangs dispersés.               
11- Pour être enfin dans une relation d'égal à égal avec les autres.
12- Pour mettre fin à l'ingérence des autres dans nos affaires.               
13-  Pour cesser d'être le continent des mineurs.
14- Pour qu'enfin l'Afrique dispose d'une armée digne pour sa sécurité.
15- Pour éteindre tous les feux qui brûlent l'Afrique qui ne fabrique pas des armes.               
16- Pour que l'Afrique mette en déroute les africophages de l'intérieur et de l'extérieur.               
17-  Pour s'affirmer enfin être un peuple inventif, rationnel et créatif contrairement aux propos de  HEGEL qui qualifie l'Africain de non inventif.               
18- Pour mettre fin à la préca-culture gangréneuse de l'Afrique.               

RAISONS SOCIOCULTURELLES
19- Pour définir l'homme africain que nous souhaitons et définir le système éducatif adéquat en amont.               
20-  Pour mettre fin à l'égalitarisme en Afrique.               
21-  Pour instaurer la culture du travail par excellence et combattre la culture de la médiocrité.               
22-  Pour rendre l'Africain un homme de devoir et de droit.               
23-  Pour définir et développer un patriotisme au profit de l'émergence de l'Afrique.               
24-  Pour que l'Afrique cesse d'être une jungle où les plus forts écrasent les plus faibles et les plus riches piétinent les plus pauvres.               
25-  Pour reconnaître et mettre en valeur à grande échelle les deux matières fondamentales du développement (la matière grise et le temps).               
26-  Pour définir et instaurer la solidarité organique en Afrique au détriment de la solidarité mécanique.               
27-  Pour que l'Afrique ait une identité et ses peuples aient une identité, une seule et définitive.               


RAISONS RELATIVES A LA SANTE
28-  Pour l'indépendance médicamenteuse de l'Afrique.               
29-  Pour définir une politique efficace de santé publique et une stratégie africaine novatrice de la lutte contre le SIDA et le paludisme.               

RAISONS SOCIO-ECONOMIQUES
30-  Pour que l'Afrique s'engage dans une voie de développement véritable, original, durable, digne…
31-  Pour définir,  adopter et pratiquer enfin une théorie de développement adéquate en Afrique.
32-  Pour enfin mettre en valeur les ressources de notre chère patrie l'Afrique.               
33-  Pour mettre fin au pillage des ressources humaines, naturelles... de l'Afrique.               
34-  Pour cesser d'être un peuple consommateur insatiable.               
35-  Pour que l'Afrique cesse d'être le continent de l'éternelle assistance.                               
36-  Pour que l'Afrique cesse d'être un continent d'accaparement.               
37-  Pour exiger de la communauté internationale et de l'Occident en particulier la reconnaissance de l'entreprise esclavagiste et surtout de la traite négrière comme un crime contre l'humanité et de réclamer le dédommagement conséquent pour l'intérêt du développement de l'Afrique. Un fonds pour le développement de l'Afrique sera créé et alimenté par ces payements.               
38-  Pour que l'Afrique cesse d'être une terre de désolation pour sa jeunesse.               
39-  Pour créer un prix africain pour le  développement, pour l'invention, pour la paix, etc.               

LA  MONDIALISATION               
40-  Pour faire face au rouleau compresseur et écrasant de la mondialisation.

L'Afrique reste en retard pour son développement à cause des obstacles majeurs au développement que voici:

OBSTACLES HISTORIQUES
1-  L'Afrique n'a toujours pas décidé de réorienter l'horizon vers lequel le passé la destine.               
2 - L'Afrique ne s'engage pas à reconstruire un peuple et un continent, divisé depuis Berlin (en absence de toute délégation  africaine), pour refuser solennellement  les clauses du congrès de Berlin, causes lointaines et fondamentales de la banalisation, de la balkanisation, de la précarisation et du retard de l'Afrique.
3-  L'Afrique n'a toujours pas fait une véritable rupture avec son passé en ayant foi enfin en elle-même afin de guérir de sa pandémie la plus grave : l'ignorance de ce qui doit faire son progrès.               
4- L'Afrique ne s'engage pas à réaliser le rêve de tout un peuple et des grandes âmes africaines : devenir une fédération des Etats-Unis pour hâter le développement.               
5- L'Afrique reste inconsciente et insouciante ne sachant pas que c'est l'union qui fait la force et que l'unité fait la puissance.               

OBSTACLES POLITIQUES ET STRATEGIQUES               
6- L'unité, la liberté et la souveraineté au plan de l'indépendance politique, économique... la motivent moins en réalité.
7- Ayant tout pour devenir la prochaine puissance du monde, elle reste désorganisée donc affaiblie de l'intérieur.
8- L'Afrique n'a jamais  une place au Conseil de Sécurité à l'ONU.
9- Elle préfère rester la grande prostituée de tous les temps (errante derrière des idéologies, dans des fiançailles de toute sorte, tournant en rond, etc.).
10- Agir en rangs dispersés est le mode d'action des Etats africains.               
11- L'Afrique n'est jamais dans une relation d'égal à égal avec les autres.
12- L'Afrique est victime de l'ingérence des autres dans ses affaires.               
13-  Aux yeux des autres et à ses propres yeux, l'Afrique était et demeure le continent des mineurs.
14- L'Afrique ne dispose pas d'une armée digne pour sa sécurité.
15- L'Afrique ne fabrique pas des armes, mais elle brûle depuis toujours.               
16- L'Afrique reste victime de l'œuvre des africophages de l'intérieur et de l'extérieur.               
17- L'Afrique ne s'affirme pas en tant qu'un peuple inventif, rationnel et créatif réfutant les propos de  HEGEL qui qualifie l'Africain de non inventif.               
18- L'Afrique est victime d'une  " préca-culture " gangréneuse.               

OBSTACLES SOCIOCULTURELS
19- L'Afrique n'a jamais défini d'une part l'homme africain qu'elle souhaite et d'autre part le système éducatif adéquat en amont.               
20- L'Afrique reste victime de l'égalitarisme.               
21- L'Afrique n'instaure pas la culture du travail par excellence et elle ne combat pas avec véhémence la culture de la médiocrité.               
22- L'Africain n'est pas dans un système qui le transforme en un homme de devoir et de droit.               
23- L'Afrique souffre de l'absence du patriotisme au profit de l'émergence du continent.               
24- L'Afrique ressemble à une jungle où les plus forts écrasent les plus faibles et les plus riches piétinent les plus pauvres.               
25- L'Afrique tarde à mettre en valeur à grande échelle les deux matières fondamentales du développement (la matière grise et le temps).               
26-  L'Afrique n'a toujours pas  défini et instauré la solidarité organique au détriment de la solidarité mécanique.               
27-  L'Afrique ne se donne pas une identité réelle et ses peuples n'ont pas une identité, une seule et définitive.               
OBSTACLES RELATIFS A LA SANTE
28-  L'indépendance médicamenteuse n'est même pas un rêve de l'Afrique.               
29-  L'Afrique ne s'est pas défini une politique efficace de santé publique et une stratégie africaine novatrice de la lutte contre le SIDA et le paludisme.               

OBSTACLES SOCIO-ECONOMIQUES
30-  L'Afrique ne s'est jamais engagée dans une voie de développement véritable, original, durable, digne…
31-  L'Afrique n'a toujours pas défini,  adopté et pratiqué une théorie de développement adéquate.
32-  L'Afrique n'a aucune politique continentale pour mettre en valeur ses ressources.               
33-  L'Afrique reste victime du pillage de ses ressources humaines, naturelles, etc.               
34-  L'Afrique reste un continent consommateur insatiable.               
35-  L'Afrique reste un continent assisté.               
36-  L'Afrique reste un continent d'accaparement.               
37-  L'Afrique n'a jamais  exigé officiellement de la communauté internationale et de l'Occident en particulier la reconnaissance de l'entreprise esclavagiste et surtout de la traite négrière comme un crime contre l'humanité et de réclamer le dédommagement conséquent pour l'intérêt du développement de l'Afrique.
38-  L'Afrique reste une terre de désolation pour sa jeunesse.               
39-  L'Afrique n'a jamais  créé un prix panafricain pour le  développement, pour l'invention, pour la paix, etc.               

LA  MONDIALISATION               
40-  L'Afrique souffre du rouleau compresseur et écrasant de la mondialisation.               

REFLEXION TIREE DE LA LECTURE DE L'OUVRAGE FAITE PAR LE PARRAIN DE LA CEREMONIE DU LANCEMENT DE LA PREMIERE EDITION

_Quarante raisons pour construire les Etats-Unis d'Afrique_

Il s'appelle Valentin AGON. Les Béninois, ses compatriotes, connaissent davantage le spécialiste en médecine douce, le phytothérapeute, le chercheur et le détenteur de plusieurs brevets d'invention portant notamment sur des médicaments pour traiter le paludisme et le sida. Ils découvrent l'essayiste qui vient de commettre un ouvrage portant sur un sujet d'une brûlante actualité : " Pourquoi et comment constituer les Etats-Unis d'Afrique ? Pourquoi l'Afrique reste en retard pour son développement ? "

Un double titre sur le mode interrogatif, pour un livre sous titré " L'appel à l'intelligence du devoir, de l'audace d'être nous-mêmes ". Le mode opératoire utilisé par l'auteur pour traiter les questions qu'il se pose est de recenser, selon lui les 40 raisons qui expliquent le retard de l'Afrique sur le chemin des Etats-Unis d'Afrique et de fournir les 40 raisons qui justifient la constitution des Etats-Unis d'Afrique.

A la vérité, l'intérêt de l'ouvrage de Valentin AGON tient à l'invitation expressément faite aux Africains, sur le chemin des Etats-Unis d'Afrique, d'opérer une triple rupture.

Première rupture : les Africains doivent tuer le vieil homme qui sommeille en eux. Ce n'est point prendre le chemin du progrès quand on choisit de s'enferrer dans la recherche de on ne sait quel " Royaume d'enfance ", en érigeant à hauteur d'un mythe son passé, en s'y réfugiant, alors que tout invite, dans un monde devenu un village planétaire, à se confronter à son présent et à se diriger d'un pas ferme et résolu vers son avenir, avec les autres. C'est en cela que le devoir de mémoire n'est valable que dans la mesure où il fournit de nouveaux repères pour construire le présent et pour inventer l'avenir.

Pour ne prendre que ce seul exemple : l'Afrique doit se convertir à une ponctualité de rigueur, le temps s'imposant de plus en plus comme un bien marchand qui a du prix ou alors doit sortir du monde des vivants. Un choix s'impose, par conséquent, entre le temps quantifié de nos montres et le temps élastique, problématique des saisons qui passent et repassent. L'Afrique est ainsi appelée à faire un grand feu de ses vielles habitudes, de ses idées et pensées limitatives inspirées par le fatalisme, la résignation, l'indiscipline, le manque de rigueur, le laxisme, la paresse, le manque de confiance en soi.

Deuxième rupture : les Africains doivent liquider les vestiges d'une histoire écrite sans eux et souvent contre eux. Pour ne prendre que deux exemples, les frontières héritées de la colonisation et l'école.

Sur le premier point, à savoir les frontières héritées de la colonisation. Plus d'une cinquantaine d'Etats, autant de drapeaux, d'hymnes, de constitutions, d'armées, de diplomatie… cela fait proprement désordre. Enfermés dans ces cloisons intérieures, les Africains restent sans possibilité de libérer leurs capacités créatrices, de développer leur volonté d'entreprendre. Quand on ne peut voir le monde que par le petit bout de la lorgnette, incapable que l'on est de lever les yeux par-dessus la palissade de sa maison, on s'occupe à cultiver et à faire fleurir les nationalismes les plus outranciers, les plus sectaires, les plus bornés. Tant que les choses resteront en l'état, la pire ennemie de l'Afrique sera l'Afrique elle-même.

Sur le second point, à savoir l'école. Le modèle de l'école hérité de la colonisation se survit à lui-même. Les temps changent, mais l'héritage demeure. La nouvelle école africaine où l'on apprend à construire une Afrique nouvelle, unie et forte est à inventer. Car l'Afrique doit s'acheminer, par l'école, vers la formation de cadres de conception qui savent penser par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Ceci pour nous libérer d'une dépendance intellectuelle et idéologique qui va s'accentuant. Nous sommes-nous posés la question de savoir pourquoi les Africains, dans leur immense majorité, restent des consommateurs des biens qu'ils ne produisent pas ? Pourquoi la plupart des problèmes de l'Afrique trouvent rarement leurs solutions en Afrique même ?

Troisième et dernière rupture : les Africains doivent refuser le changement qu'on leur impose par le jeu des intérêts des autres. Nombre d'institutions internationales s'intéressent à l'Afrique et y arrivent comme des sapeurs-pompiers, au nom d'un néolibéralisme qui ne dit pas son nom et dans lequel sauvetage économique, assistance humanitaire, ingérence étrangère se mélangent et se confondent à l'envi.

Vous avez dit mondialisation ? Mais cela ressemble plutôt à une foire de prêts à penser, une foire de prêts à consommer, usines clé en main, modèles pré-établis de croissance et de développement, recettes contre la pauvreté. Une foire bien singulière, dans la mesure où ce sont ceux qui vendent qui s'arrogent le droit de dicter à ceux qui achètent ce qu'ils doivent acheter et à quel prix.

Il faut arrêter la mascarade. L'Afrique ne peut être bien soignée que par elle-même. Elle ne peut attendre la guérison que de ses propres initiatives. Même si, chemin faisant, elle devra compter avec les autres, tirer profit de leur expertise et de leur assistance. Mais faut-il encore qu'elle sache ce qu'elle vaut, ce qu'elle veut, où elle va.

Toutes ces idées trouvent leur illustration dans l'ouvrage de Valentin AGON. Un ouvrage aux accents graves et solennels d'une interpellation. Il y a de moins en moins place pour les petites et faibles entités, sans poids spécifique. Le temps est aux grands ensembles. L'Afrique ne saurait être, dans ce mouvement planétaire, l'exception qui confirme la règle. En tout cas, la voix de Valentin AGON a été assez forte et sa foi assez  haute pour écrire un ouvrage tissé d'une conviction à toute épreuve. " Africa must unite " " L'Afrique doit s'unir ". Le légendaire Kouamé Nkrumah l'avait dit. Valentin AGON le redit à sa manière. Plus nombreux nous serons pour le dire, le redire et le croire, mieux cela vaudra.

La chronique du jour du17 juin 2008

Jérôme CARLOS

Historien de formation, poète, romancier, essayiste, journaliste, il est Directeur de la radio CAPP FM. Chroniqueur de talent, il est une référence et un modèle en matière de journalisme au Bénin. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages.
E-mail : jeromecarlos2000@yahoo.fr

CONCLUSION DU LIVRE

J'ai un rêve, un GRAND RÊVE, être témoin oculaire de l'émergence de ce continent, devenant une seule nation, les Etats-Unis d'Afrique. Mon rêve est de vivre dans une Afrique qui ne sera plus désignée par la pauvreté, la précarité, la misère, la mendicité, la dépendance, l'attentisme, l'assistancialisme, l'africophagie, la préca-culture, les guerres, les conflits, la division et les maux qui nous caractérisent depuis toujours. Mon rêve est de voir cette Afrique du Caire au Johannesburg  remplie de diverses industries transformant et mettant en valeur les ressources africaines, créant des valeurs ajoutées au point où nous offrirons du travail aux chômeurs expatriés. Mon rêve est de voir le désert de Sahara devenir vert, fleurir en devenant un lieu de production des vivres et il n'existera plus cet océan de sable effrayant et inutile. L'Afrique en est capable ! Africains, nous sommes capables !
En réfléchissant à l'écriture de ces quarante raisons qui incarnent les handicaps à notre développement, mon ultime but est d'accoucher mes idées et de les faire connaître. C'est un devoir patriotique pour moi. Je m'insulterais d'avoir de la bouse de vache  dans ma boîte crânienne, si en tant qu'expert en stratégie de développement et surtout en tant que natif d'un continent aussi  riche en ressources  utiles pour son développement mais qui, par ignorance,  végète et nage dans une mer de pauvreté dans laquelle se noie quotidiennement un grand nombre, je préfère me taire comme le grand nombre sous prétexte d'avoir peur de qui je ne sais ou de quoi je ne sais. Que l'Afrique brise les chaînes de la peur. Prenons le risque pour être nous-mêmes. Sans une audace à braver tous les obstacles, nous resterons toujours à la case de départ pour notre progrès. Je persiste, j'assume avec toute mon énergie et je signe  toutes mes affirmations contenues dans ce document qui n'est que le bout émergé de l'iceberg que constituent mes réflexions  concernant ma patrie les Etats-Unis d'Afrique. Ceci est mon modeste apport pour la construction de notre devenir politique, social, économique, culturel, etc. Il reste que l'Afrique entière, avec ses fils de l'intérieur et de l'extérieur, avec la diaspora, s'engage réellement pour tout mettre en œuvre pour atteindre notre ultime et noble but: les Etats-Unis d'Afrique, notre prochain espace pour le développement. Il nous faut de la détermination, de l'ambition, de l'audace, du courage, du patriotisme, d'une forte volonté engagée pour vaincre tous les obstacles, d'un mental fort, d'un esprit de sacrifice de soi et surtout de la foi en nous-mêmes pour lancer et réussir le développement socio-politico-économique  et culturel de notre très chère Afrique. Osons et répondons favorablement à cet appel  à l'intelligence du devoir de l'audace d'être nous-mêmes. Osons écrire la plus belle histoire de l'Afrique. OSONS !

SI CHAQUE AFRICAIN PREND CONSCIENCE DE LA REALITE DE NOTRE SITUATION
DECRITE DANS CE DOCUMENT ET S'ENGAGE MENTALEMENT ET PHYSIQUEMENT POUR LE CHANGEMENT ET LE DEVELOPPEMENT,
L'AFRIQUE ENTIERE FERA EN UN MOIS LE PAS QU'ELLE N'A JAMAIS PU FAIRE DEPUIS LES INDEPENDANCES EN MATIERE DE SON EMERGENCE.



Vive l'Afrique !
Vive l'Afrique audacieuse et victorieuse !
Vive la Grande Nation : les Etats-Unis d'Afrique !
La patrie pour le développement, nous réussirons !
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COMMANDE DU LIVRE

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